Plan propreté

Dans les 28 communes de la métropole, et à Bordeaux en particulier, la forte croissance urbaine implique des efforts spécifiques pour préserver la propreté de l'espace public. Le Plan propreté renforce les moyens existants, et appelle à la responsabilisation des usagers.

Enjeux

D'après une enquête de l'Ifop en juin 2017, les habitants de Bordeaux Métropole se déclarent à 79% satisfaits de l'état de propreté de leur environnement urbain. Un taux de contentement nettement supérieur à la moyenne nationale (69%), mais qui plafonne à 71% pour Bordeaux intra-muros, où croissance urbaine et afflux touristique entraînent une fréquentation sans précédent de l'espace public.

Des bilans réguliers ont ainsi fait apparaître un manque d'adaptation des moyens déployés, et une hausse significative des incivilités. D'où la mise en place d'un Plan propreté doté de 6 millions d'euros supplémentaires par an, qui revisite nos usages, et mise sur 3 axes forts d'amélioration : un niveau de service accru, la sensibilisation citoyenne, et le renforcement des équipes de contrôle.

Un appel au civisme

Des mesures sont engagées dans l'ensemble de Bordeaux Métropole pour :
  • Lutter contre le dépôt sauvage d'ordures : collectes plus fréquentes de certaines bornes à verre (voir la carte des bornes), des déchets abandonnés autour de ces bornes, des bacs enterrés, ou de façon aléatoire ; et bilan approfondi du potentiel représenté par la solution des bacs enterrés.
  • Renforcer la fréquence du balayage des pistes cyclables par le biais d'un marché spécifique.
  • Faire face à la suractivité automnale, liée à la chute des feuilles et au désherbage des trottoirs et des routes : meilleure prise en compte dans la conception des espaces publics, et interventions saisonnières renforcées par le biais de marchés d'insertion. 

A Bordeaux en particulier :
  • Les activités de collecte et de propreté sont externalisées depuis septembre 2018 sur le secteur le plus sensible de l'hypercentre : Intendance-Chapeau Rouge / Quais rive gauche / Victor Hugo / Pey Berland.
    Confiée à la société est Suez pour 4 ans, la charge s'accompagne d'une obligation de résultat, évaluée grâce à un référentiel de propreté établi en concertation avec les mairies de quartier.
    Cette externalisation permet par ailleurs un redéploiement de postes, profitable aux autres secteurs de la Ville et aux nouveaux quartiers.
  • Une fréquence régulière de balayage et de nettoyage est rétablie dans les quartiers péri-centraux.
  • Le mobilier urbain de propreté est repensé : davantage de sanitaires (accéder à la liste des toilettes publiques), de cendriers (opération Zéro mégot), de points d'apport volontaire de verre et de tri ; et 435 corbeilles changées pour des modèles plus capacitaires, compatibles avec les exigences de sécurité publique.

La sensibilisation des citoyens

Dans l'ensemble de Bordeaux Métropole, une démarche de sensibilisation auprès des habitants s'attache à promouvoir le principe d'une responsabilité partagée entre services publics et usagers : 
  • Campagne de communication récurrente pour dénoncer les incivilités et modifier les comportements.
  • Actions de proximité, portées par différents acteurs de terrain et par des outils adaptés
  • Communication ciblée sur les secteurs dégradés, en pointant la nature de la salissure
  • Sensibilisation des citoyens et des élus à l'intérêt du zéro phyto, à la présence de la nature en ville, et à la responsabilité des riverains quant à l'entretien de leur trottoir.

 L'ensemble des acteurs de la propreté (professionnels du secteur, services municipaux, bailleurs, syndics, commerçants, restaurateurs…) sont, de même, incités à s'inscrire dans une démarche de co-responsabilité et d'engagement mutuel.
La surveillance des espaces publics et le contrôle des dépôts sont renforcés. Un règlement de propreté précise les prérogatives des services métropolitains sur le domaine public.

A Bordeaux, le Centre Incivilités-Déchets (CID), qui compte désormais 19 agents, comporte depuis le 1er juin 2018 une cellule nocturne, pouvant intervenir (de 19h15 à 2h15) jusqu'à 5 fois par semaine selon les secteurs. De janvier à juillet 2018, plus de 600 facturations sanctionnant les dépôts sauvages, l'affichage non autorisé ou les bacs non rentrés ont ainsi été établies.